Citroën prépare une petite électrique dans l’esprit 2CV : une E-Car simple, légère et abordable autour de 15 000 €, attendue d’ici 2028. Voyons ce que cela change pour vos trajets urbains, votre budget et l’innovation « à la française ».
Le retour de l’esprit 2CV
Une inspiration héritée de la Deuche
Citroën ne renie pas ses racines. La 2CV, symbole de liberté et d’ingéniosité populaire, continue d’inspirer les ingénieurs. Pensée pour être simple, économique et robuste, elle a marqué plusieurs générations d’automobilistes français. L’idée d’une voiture électrique aussi accessible reprend donc naturellement cet héritage.
La future E-Car s’inscrit dans cette filiation : proposer un véhicule pratique, peu coûteux à entretenir et adapté à la mobilité moderne. À l’image de la 2CV de l’après-guerre, elle veut répondre à un besoin social précis — celui d’une voiture légère et abordable pour tous.
Une voiture pensée pour tous
L’esprit 2CV renaît sous une forme électrique : simplicité technique, faible consommation, confort minimaliste mais efficace. Citroën veut démocratiser la voiture électrique avec un modèle conçu pour la vie urbaine, les jeunes conducteurs et les petits trajets quotidiens.
Cette philosophie s’aligne sur la volonté européenne de créer une catégorie d’E-Car, plus légère et moins chère que les citadines traditionnelles. En somme, une « voiture du peuple » pour l’ère électrique.
En misant sur cet ADN populaire, Citroën cherche à combiner nostalgie et innovation, un équilibre rarement atteint dans l’industrie automobile moderne.
Une petite électrique à la française
Que cache le projet E-Car de Citroën ?
Le concept E-Car défini par l’Union européenne vise à créer une nouvelle catégorie de véhicules entre les quadricycles et les voitures compactes. Citroën, pionnier de la mobilité légère, s’y engage avec enthousiasme. L’E-Car devrait afficher environ 3,8 mètres de long pour moins d’une tonne, une puissance limitée à 68 chevaux et une batterie pensée pour les trajets urbains.
Ce cahier des charges permettrait de réduire les coûts de production tout en respectant les nouvelles normes de sécurité allégées. L’objectif : rendre la voiture électrique aussi simple et économique que la 2CV l’était à son époque, sans sacrifier le confort ni la fiabilité.
Entre Ami et ë-C3, une nouvelle catégorie urbaine
Dans la gamme Citroën, cette E-Car se positionnerait entre l’Ami et la ë-C3. Elle offrirait plus de performances et d’autonomie que la première, mais à un tarif bien inférieur à la seconde. Une alternative parfaite pour la ville et les trajets périurbains, où les besoins de vitesse sont limités.
Cette approche permet à Citroën de réaffirmer son ADN populaire face à une concurrence grandissante : Dacia, Renault ou encore Volkswagen préparent aussi leurs modèles électriques low-cost. L’E-Car pourrait bien incarner la réponse française à la démocratisation de l’électrique.
Prix, sortie et enjeux pour Citroën
Combien coûtera la future E-Car ?
Citroën vise un prix autour de 15 000 €, soit le seuil psychologique pour une voiture électrique réellement accessible. Ce tarif pourrait être encore réduit grâce aux aides publiques françaises et européennes, notamment le bonus écologique. En simplifiant la conception et la production, la marque espère offrir un modèle compétitif sans compromis sur la qualité.
Le positionnement tarifaire est stratégique : à ce niveau, l’E-Car s’adresserait à un large public, des jeunes actifs aux familles recherchant un second véhicule pour la ville.
Quand arrivera-t-elle sur les routes ?
Le projet avance, mais sa concrétisation ne devrait pas intervenir avant 2028. Le cadre réglementaire européen doit encore être finalisé avant le lancement industriel. D’ici là, Citroën peaufinera le design et les performances de ce modèle emblématique.
Avec cette E-Car, la marque espère renouer avec son image de constructeur audacieux et populaire. Une stratégie qui pourrait bien replacer Citroën au cœur de la mobilité urbaine électrique en Europe.
Partagez ce sujet avec vos proches : la future 2CV électrique pourrait bien transformer nos routes comme l’avait fait la première.